Considérés comme des objets, totalement privés de liberté, les esclaves, publics ou privés, étaient achetés sur des marchés spécialisés, dans des ventes aux enchères. Ils étaient parfois affranchis par leur maître, notamment par testament ; rarement ils rachetaient leur liberté.
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Rares à l’origine, les esclaves devinrent de plus en plus nombreux, à la fin de la République et sous l’Empire, jusqu’à vingt pour cent de la population totale. Ils étaient esclaves pour dette, prisonniers de guerre, condamnés en justice, captifs de pirates ou nés d’esclaves.
La condition servile variait beaucoup selon leur travail. En ville, les esclaves domestiques étaient relativement bien traités ; selon leurs capacités et les circonstances, certains esclaves occupaient des fonctions importantes : précepteur, comptable ou secrétaire.
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A la campagne, les travaux agricoles étaient plus durs ; dans les mines ou pour la construction des routes, les conditions étaient terribles. Parfois les esclaves étaient entravés avec des fers
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et portaient un collier avec le nom de leur maître.
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Les esclaves travaillaient tous les jours, sauf lors des Saturnales en décembre et des Compitalia en janvier. Il y eut plusieurs révoltes d’esclaves ; la plus connue est celle de Spartacus, qui tint longtemps tête aux légions romaines.
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Certains esclaves sont restés célèbres, comme Tiron, le secrétaire de Cicéron, ou Epictète, le philosophe stoïcien.