Le légionnaire romain était constamment exercé, au pas militaire, au saut, à la course, à la natation, au maniement de la lance, du javelot, de l’épée, etc. ; il lui fallait en outre travailler à tous les métiers, à la construction, à la charpente, au terrassement, à la maçonnerie, etc. Grâce à cet entraînement, le soldat était capable de faire des marches de vingt-six kilomètres en cinq heures, en portant une charge de trente kilos.
Le soldat romain était vêtu d'une tunique de couleur rouge foncé, d'un sagum, manteau court de même couleur, d'une sorte de caleçon étroit descendant jusqu'au milieu de la jambe, de caligae, sandales cloutées en cuir épais, attachées par des courroies à la jambe. Il avait pour armes défensives : la cuirasse, le bouclier rectangulaire appelé scutum, le casque, et des jambières ; pour armes offensives : le gladius, épée courte et forte, la hasta, lance et pique à la fois, et le pilum, un fort javelot long de près d'un mètre, pesant environ un kilo, qui se plantait profondément dans les boucliers. 😉
Bardé de fer, couvert de son manteau, le casque sur la tête ou accroché devant son épaule droite, le lourd bouclier attaché à l'épaule gauche, l'épée au côté, 😉 le poignard à la ceinture, 😉 il portait en outre sur une fourche quatre piquets pour dresser la tente, des pieux pour fortifier le camp, quelques ustensiles, une hache, une scie ou une bêche, et, au bout d'un bâton, quinze jours de vivres : du pain dur, de la viande salée, de la farine, du lard, et un petit cruchon de vinaigre pour mettre dans l'eau de la boisson. 😉 😉 Comme il portait avec lui tout le nécessaire, l'armée pouvait déployer dans ses mouvements une rapidité incroyable, et toujours surprendre ses adversaires.