Sous l’influence de Richelieu,
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puis de Louis XIV,
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qui versent des pensions aux auteurs et aux comédiens, le théâtre passe d’une esthétique baroque à une esthétique classique.
Le baroque refuse les contraintes, mélange les genres dramatiques, privilégie l’émotion, la complexité des intrigues ; il repose sur le mouvement, l’excès, la multiplicité des personnages et des intrigues, le désordre.
Le classicisme se range à des règles strictes, distingue les genres, privilégie la raison, la simplicité des intrigues ; il repose sur l’équilibre, la mesure, la simplicité, l’ordre.
Le théâtre classique obéit à de nouvelles règles, inspirées d’Aristote, celle des trois unités, temps, lieu, action, la vraisemblance et la bienséance (ni nudité ni violence).
Le théâtre reprend des histoires quotidiennes, mythologiques ou historiques, puisées dans la littérature, notamment antique : L’Avare de Molière s’inspire de La Marmite de Plaute ; dans Phèdre, Racine reprend Euripide ; Le Cid
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de Corneille vient de Guillén de Castro.
Corneille,
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né à Rouen, écrit d’abord quelques comédies (L'Illusion comique), puis des tragi-comédies (Le Cid), avant de passer à la tragédie (Cinna).
Racine,
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né à la Ferté-Milon, dans l’Aisne, écrit une seule comédie (Les Plaideurs), et de nombreuses tragédies (Andromaque),
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puis devient historiographe 1 du roi.
Molière,
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né à Paris, écrit des farces (Le Médecin malgré lui), mais aussi d’autres genres de comédies : comédies de mœurs (Les Femmes savantes), comédies de caractère (L’Avare), comédie-ballet (Le Bourgeois gentilhomme).
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1. Historiographe : auteur officiellement chargé d'écrire l'histoire d'un souverain.