Le théâtre latin naît avec les Jeux (Ludi 1, en latin) donnés à l’occasion de fêtes religieuses, notamment à Bacchus, ou de triomphes ou de funérailles.
Les genres purement romains sont d’origine étrusque :
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le mime,
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avec accompagnement musical, seul spectacle où jouent des actrices ; la pantomime, ballet à sujet mythologique où l’acteur, accompagné d’un chœur de danseurs et d’un petit orchestre ; l’atellane,
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qui met en scène des personnages typés, comme le goinfre niais, le vieillard avare, le bavard…
La satire, représentée à l’occasion d’une victoire ou d’une fin de moisson, est un texte en vers partagé par deux acteurs amateurs, qui se provoquent sous un masque d’écorce ou maquillés, avec l’objectif de décontenancer l’adversaire.
La comédie et la tragédie romaines sont une adaptation du théâtre grec.
La comedia palliata, jouée en pallium (manteau grec), constitue une adaptation d’une comédie nouvelle de Ménandre, un texte en vers accompagné du chant et de la danse, où le choeur a disparu. Ses deux grands auteurs de la palliata sont Plaute et Térence.
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La comedia togata,
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jouée en toge porte sur des sujets concernant le petit peuple de Rome : artisans, marchands, paysans, souvent à la taverne.
La tragedia cothurnata
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est une tragédie avec un argument et un décor grecs, illustrée par Livius Andronicus dans Le cheval de Troie. La tragedia praetexta évoque les grands moments de l’histoire romaine. Elle s’éteint progressivement avec l’avènement de l’Empire.