Marius,
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chef du parti populaire, vainquit les Cimbres et les Teutons à la toute fin du IIe siècle avant J.-C. En l’absence de Sylla, parti en guerre contre Mithridate, Pompée déclencha les premières proscriptions : pendant cinq jours et cinq nuits, des bandes d'esclaves et d'affranchis, le poignard à la main, se répandirent dans les rues de Rome, et assassinèrent de nombreux aristocrates, dont les biens furent confisqués. Marius, âgé de soixante-dix ans, mourut l'année suivante.
Sylla,
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revenu du Pont en vainqueur, déclencha à son tour de nouvelles proscriptions, qui coûtèrent la vie à 90 sénateurs, à 15 anciens consuls, à 2.600 chevaliers, en tout à 100.000 hommes. Sylla se fit nommer dictateur perpétuel, révisa la Constitution, pour enlever au peuple tout pouvoir : les tribuns de la plèbe ne purent plus intervenir que dans les contestations privées. Sylla abdiqua, et mourut au bout de quelques mois, en Campanie où il s'était retiré.
Pompée,
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chef du parti aristocratique, remporta des succès retentissants contre les pirates, qui menaçaient les convois de blé expédiés d'Afrique, et dans la guerre contre Mithridate, au cours de laquelle il réduisit en province romaine la Syrie et la Phénicie.
Catilina, un jeune noble perdu de dettes et de vices, résolut de s'emparer du pouvoir pour renverser la Constitution républicaine au profit d'une dictature démocratique. Mais sa conspiration fut déjouée par Cicéron, dont les quatre discours, les Catilinaires, dévoilèrent le complot ; Catilina, démasqué, périt en combattant (63).
Le premier triumvirat – Pour parvenir au pouvoir, Pompée s’allia à Crassus, le plus riche citoyen de Rome et vainqueur de Spartacus, et à César, un aristocrate ruiné par la politique, génial et ambitieux. Ils se partagèrent le pouvoir : Pompée eut le gouvernement de l'Afrique et de l'Espagne, avec le soin de surveiller Rome. Crassus
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eut la Syrie avec le commandement d'une guerre contre les Parthes. Mais il mourut assassiné lors d'une entrevue près de Carrhes. César enfin se fit donner la Gaule Cisalpine, et la conquête de la Gaule Transalpine, qui lui coûta huit années d'efforts (58-51), lui rapporta, non seulement la gloire, mais aussi une grande puissance.
La guerre civile entre César et Pompée – A son retour de Gaule, César franchit le Rubicon, le petit cours d’eau qui limitait au nord l'Italie péninsulaire, et qu'aucun général ne pouvait franchir en armes : « Alea iacta est ! ».
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Incapables de défendre Rome, Pompée et le Sénat se réfugièrent en Grèce, où César les vainquit à Pharsale (48). Pompée se sauva en Égypte, où il fut assassiné par le roi Ptolémée Dionysos ; César le remplaça par sa sœur Cléopâtre.
Dictature et mort de César – Tout en conservant les formes républicaines, César
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constitua un véritable pouvoir monarchique, en se faisant attribuer tous les pouvoirs, dont celui de dictateur. Il offrit des terres aux indigents de Rome, et commença un cadastre pour un impôt plus juste. Il répandit largement le droit de cité, surtout en Gaule, pour communiquer peu à peu aux vaincus les droits des Romains. Malgré le pardon accordé par César aux Pompéiens, les chefs du parti aristocratique décidèrent de se débarrasser de lui : ses chefs, Brutus et Cassius, formèrent un complot et assassinèrent César le jour des Ides de mars 44.