SPARTE

Dès le IXe siècle avant J.-C., en Laconie, sur l’Eurotas, 😉 au pied du Taygète, 😉 s'impose la ville dorienne de Sparte.

A Sparte, les décisions étaient prises par un Sénat de trente vieillards et appliquées par un gouvernement de cinq éphores (surveillants) et par deux rois, qui dirigeaient l’armée.

Les Spartiates, au nombre de 9000, étaient égaux entre eux : pour se nourrir, chacun disposait d’un lot égal de terre, inaliénable et indivisible, appartenant à l’État et cultivé par des hilotes, esclaves attachés à la terre. Le commerce leur était interdit. L’État déterminait également la forme des vêtements, l’étoffe dont on devait faire usage, la construction des maisons, la nature des meubles, etc.

Les Spartiates étaient éduqués pour être des hoplites. 😉 😉 , au courage célébré par le poète Tyrtée. 😉 S’ils n’avaient pas été déclarés trop chétifs et précipités dans le barathre, les enfants étaient élevés par leur mère jusqu’à sept ans, puis recevaient un entraînement à la douleur, aux privations, à tous les exercices guerriers. A vingt ans, on les lâchait dans la campagne le poignard à la main, et ils devaient prouver leur courage en égorgeant un hilote (cryptie).

A trente ans, ils se mariaient et votaient aux assemblées ; à soixante ans, ils étaient rayés des cadres militaires, et pouvaient aspirer aux fonctions civiles.

Les femmes préférant voir leurs fils morts que vaincus, l’une d'elles donna un jour son bouclier à son fils : te/knon, e1fh, h2 ta\n h2 e0pi ta~j. (Reviens dessus ou dessous).