Du VIIIe au VIe siècle, des Grecs quittent leur cité, faute de terres cultivables ou pour des raisons politiques, et fondent en territoire barbare (non grec) de nouvelles cités, les colonies.
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Partis de Grèce, puis d’Asie mineure, les colons fondent des cités d’abord en Grande-Grèce (Messine, Syracuse),
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puis en Gaule (Massalia),
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et surtout sur la mer Noire (Sinope).
Après consultation de l’oracle de Delphes, quelques dizaines d’hommes gagnent un territoire repéré à l’avance,
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une plaine côtière, pourvue en eau potable et favorable à la culture des céréales.
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Ils s’installent pacifiquement ou par la force, construisent des maisons de pisé, répartissent la terre en lots égaux,
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et font venir des femmes de la métropole ou se marient avec des autochtones.
La colonisation favorise les échanges commerciaux : les colonies fournissent aux métropoles le blé et les matières premières (laine, bois, minerais) contre l'huile, le vin et les produits artisanaux (armes, céramique...).
Les colonies sont un foyer culturel important, qui rayonne jusqu’en Gaule (vase de Vix)
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: le philosophe Pythagore
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a passé sa vie à Crotone, le scientifique Archimède est de Syracuse ; le premier écrivain latin, Livius Andronicus, est un Grec de Tarente.
Au cours du VIe siècle, les Grecs se heurtent aux Etrusques et aux Carthaginois, et la colonisation s’arrête.