La civilisation cycladique s’est développée au troisième millénaire, dans les Cyclades et jusqu'en Crète. Les Cycladiens connaissaient le bronze, les bateaux de planches, le lin, l'huile d'olive ; ils conservaient le vin et les grains dans de grandes jarres de terre cuite, les pi/qoi. Ils connaissaient une écriture hiéroglyphique et une religion polythéiste, qui se manifestait dans les idoles cycladiques, symboles de fécondité.
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La civilisation minoenne s’est développée au deuxième millénaire, en Crète et à Théra. Elle tient son nom du titre dynastique Minos. Leurs grands palais-labyrinthes sont à l’origine de la légende de Dédale ; leur hégémonie commerciale, à l'origine de celle du Minotaure. Leur religion s'exprime par des processions, des danses, des jeux (combats de boxeurs, tauromachies), et par des offrandes à une déesse aux serpents.
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Ils gravaient leur écriture, le linéaire A, sur des tablettes en argile. L'éruption du volcan de Thèra et la conquête des Mycéniens (indo-européens) met fin à cette civilisation.
La civilisation mycénienne est archéologiquement connue depuis la découverte de Troie et de Mycènes par Schliemann. Elle tient son nom de la principale ville de l'époque, Mycènes qui était, avec Tirynthe et Argos, le principal centre de la civilisation grecque à l'époque homérique. Sur les hauteurs sont construites des enceintes en appareil cyclopéen
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: près des villes, des tombes (masques d’or de Mycènes). Les royaumes mycéniens contrôlent le commerce grâce à des scribes qui utilisent le linéaire B, le plus ancien dialecte grec, daté du XIIIe siècle avant J.-C.