Au XVIe et XVIIe siècles, l’Espagne connaît une grande vitalité artistique : c’est l’époque de Vélazquez 1 et de Cervantes 1. Le théâtre y est très populaire : plus de dix mille pièces sont écrites.
On construit des théâtres, appelés corrales de comedias : dans le patio, une scène, entourée de tribunes et de loges sur trois côtés, fait face à un parterre à ciel ouvert où les spectateurs se tiennent debout.
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L’Église incite les dramaturges à écrire des drames religieux, qui mettent en scène des épisodes bibliques. Les théâtres proposent aussi des tragi-comédies de trois mille vers en trois actes.
D’abord peu intéressé par la mise en scène, le théâtre espagnol met ensuite au point des machines qui simulent le vent, les sons du tonnerre, la pluie ; les musiciens sont aussi couramment utilisés pour créer des ambiances.
Lope de Vega
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fixe la forme définitive de la tragi-comédie : faire tenir l'action en trois jours, écrire la pièce en vers, mettre en scène un prologue présentant les intentions de l'auteur et un final dissipant l'illusion théâtrale.
Tirso de Molina
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écrit des comédies, des drames historiques, romanesques ou religieux ; son Burlador de Sevilla
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(séducteur) a inspiré à Molière son Dom Juan.
Calderon de la Barca
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est célèbre pour La vie est un songe, pièce métaphysique, où se pose la question : la vie serait-elle un songe dont la mort est le réveil ?
Guillén de Castro
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écrit Les Enfances du Cid,
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qui inspirera Corneille pour son Cid.
1. Vélasquez et Cervantes sont respectivement un peintre baroque et un écrivain, auteur de Don Quichotte.