Le théâtre médiéval est d'origine religieuse : comme la messe dite en latin n'est pas comprise par les fidèles, les religieux prennent l'habitude de jouer en langue romane les différents épisodes de la Bible.

Comme la messe dite en latin n'est pas comprise par les fidèles, les religieux prennent l'habitude de jouer en langue romane les différents épisodes de la Bible : c'est le drame liturgique.

Au XIIIe siècle, les représentations deviennent beaucoup plus longues : c’est le jeu religieux, comme Le Jeu de Saint Nicolas de Jean Bodel, et profane, comme Le Jeu de Robin et Marion d’Adam de la Halle.

Au XIVe siècle, les miracles racontent des histoires où interviennent des saints, comme Le Miracle de Théophile Rutebeuf.

Au XVe siècle, les mystères racontent des épisodes de la Bible ou de la vie des saints, à l’occasion des grandes fêtes religieuses comme Noël ou Pâques, par exemple Le Mystère de la Passion d’Arnoul Gréban.

Les mystères sont de grands spectacles, joués, pendant plusieurs jours, par plusieurs centaines d’acteurs. La scène est une suite de plateaux juxtaposés, dont on ne change pas le décor.

Au XVe siècle, en guise d'intermèdes aux mystères, apparaissent des comédies profanes, les farces, comme La Farce du cuvier ou La Farce de Maître Pathelin.

Au cours des XIVe et XVe siècles, les spectacles deviennent peu à peu payants. De ce fait, le théâtre se joue de plus en plus souvent dans des lieux clos et non plus sur la grand-place.