Dans le théâtre antique, le décor dépend du genre de la pièce : la façade d’un palais, pour la tragédie ; une place devant des maisons, pour la comédie ; un lieu champêtre avec arbres et rochers, cavernes ou bord de mer, pour le drame satyrique.
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Le décor a cinq entrées, trois dans le fond et deux latérales. Celle du milieu est réservée à l'acteur principal ; les deux autres aux seconds rôles. Les entrées latérales sont réservées à ceux qui viennent de la campagne ou de la place publique.
Ce décor est complété par des dispositifs et des machines. L’escalier de Charon
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est une trappe dans le plateau, permettant aux dieux souterrains de surgir sur terre. Les périactes,
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comportent trois décors différentes, selon le genre ou le lieu évoqué. La méchanè
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est une sorte de grue, permettant de faire descendre les dieux du ciel sur la scène pour résoudre les conflits des hommes (deus ex machina).
Au Moyen Âge, pour les mystères, on utilisait les mansions,
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de petites structures scéniques juxtaposées où étaient dépeints les épisodes importants de la Bible. L’entrée de l’Enfer, aussi appelée la gueule de l’Enfer, prenait le plus souvent la forme d’une tête monstrueuse par laquelle s’échappaient des jets de flammes, de la fumée, ainsi que les cris des damnés.
Au Siècle d’or espagnol, on utilise des machines qui simulent le vent, les sons du tonnerre, la pluie.
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Au XVIIe siècle, les décors, sur toile ou en dur, peints en trompe-l’œil figurent un palais, une place publique, un paysage. Placés les uns derrière les autres, ils coulissent par moitié à jardin et à cour. Le théâtre du Marais s’est spécialisé dans les pièces à machines : on y voit les dieux traverser l’Olympe,
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transportés dans les airs (volerie), des vaisseaux sur une mer agitée, des apparitions, des incendies.