En Grèce, les spectateurs se tiennent en plein air, sur la pente d’une colline, où l’on creuse des gradins en forme de fer à cheval (théâtron). Le choeur évolue dans l’orchestra autour de l’autel de Dionysos, et les acteurs sur la scène (proskénion), devant les coulisses (skènè).
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A l’époque romaine, le théâtre, semi-circulaire, est entièrement construit, sur un terrain plat ; le spectateur entre sous les gradins (vomitorium). L’orchestra disparaît, la scène s’agrandit, et elle est fermée par un haut mur (frons scaenae) décoré de colonnes et de statues. Des marins tendent au-dessus des gradins des voiles pour protéger les spectateurs du soleil.
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Au Moyen Âge, le théâtre se joue sur le parvis de l’église ou sur une place, dans une grange à la campagne. La scène est posée sur des tréteaux ou des tonneaux. Dans les grands spectacles urbains, la scène est une suite de plateaux juxtaposés, dont on ne change pas le décor. À la fin du Moyen Âge, les spectacles deviennent payants et se jouent de plus en plus souvent dans des lieux clos.
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En Angleterre, à la fin du XVIe siècle, la cour d’auberge, entourée de galeries, sert de modèle architectural aux premiers théâtres : de forme ronde, construits en bois, ils présentent une scène couverte, à plusieurs étages, visible sur trois côtés. Dans le Théâtre du Globe, à Londres, étaient jouées les pièces de Shakespeare.
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En Espagne, aux XVIe et XVIIe siècles, le théâtre se joue dans des corrales de comedias : dans le patio, entouré de tribunes et de loges sur trois côtés, une scène fait face à un parterre à ciel ouvert où les spectateurs se tiennent debout.
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